Pour un autre choix de société !
Energie/Climat - Souveraineté alimentaire - Justice sociale

Grand meeting national politique et associatif
A l'invitation de la coordination des associations et mouvements politiques opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.



Près de Nantes, à Notre Dame des Landes, un projet d'aéroport gigantesque menace 2000 ha de terres agricoles bocagères d'une biodiversité exceptionnelle.
Le projet date des années 60, pour le Concorde, et les raisons affichées pour sa construction ont beaucoup changé au fil des années et des contre arguments des opposants.
Aujourd'hui, alors qu'il n'y a aucun problème de saturation ni de sécurité à l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique et que le contexte ne favorise pas la croissance du secteur aérien, l’État (UMP) et les collectivités territoriales (PS) ont désigné ensemble le géant du BTP Vinci pour construire une plateforme aéroportuaire soit disant HQE sur ce site.
Paradoxalement, le besoin de cette nouvelle construction n'est en rien avéré et aucune optimisation de la plateforme existante n'a été étudiée...
De plus en plus de voix s'élèvent contre ce scandale écologique et économique.
Plus de cent personnalités, une coordination forte de plus de 40 associations, collectifs et mouvements politiques, représentant plusieurs dizaines de milliers de personnes, appellent à 3 jours de rassemblement sur le site menacé, les 8, 9 et 10 juillet 2011, autour des thèmes Climat/Énergies, Terres agricoles/Souveraineté alimentaire et Justice sociale.
Ce blog est consacré à ce rassemblement.

mercredi 29 juin 2011

Projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, à qui profite le crime ? Résistance au projet de nouvel aéroport !

Un nouvel aéroport à Nantes ne profiterait pas à la population locale. Ce ne serait pas une source d’emplois durables et ce serait un facteur de déséquilibre des territoires, en Loire-Atlantique et dans le Grand Ouest.


 Le financement public de ce projet s’élèverait à 246 millions d’euros au minimum (avance qui ne sera jamais remboursée, étant donné les termes du contrat). Ce coût est manifestement sous-évalué : le projet d’agrandissement de Stansted (près de Londres), pour une seule piste, était évalué à 2,9 milliards d’euros.


Déjà, les collectivités locales sont en train d’augmenter leur participation (le Conseil général de Loire-Atlantique a voté dernièrement une participation de 25M €, au lieu de 23,1M €, et le Conseil régional de Bretagne projette d’augmenter sa participation de 4,5M € !). S’y ajouterait le financement des liaisons routières et ferroviaires, véritables gouffres pour les deniers publics. Cet argent public pourrait servir à financer des équipements qui profiteraient réellement à toute la population, y compris aux 30% des personnes qui ne partent pas en vacances. Cette somme pourrait être investie dans les énergies renouvelables, le logement, les transports collectifs, l’éducation, la santé…


Cet aéroport servirait en revanche à développer l’égo des dirigeants locaux du Parti socialiste. Ils auraient leur aéroport international, comme Louis XIV a eu Versailles. Certes, ils seront sans doute déçus de ne pas avoir une ligne directe Nantes – Pékin, mais ils pourront se consoler avec la qualification Haute Qualité Environnementale de la plate-forme.


Ce projet s’inscrit dans la volonté de faire de Nantes une région à la pointe, attirant les « catégories socio-professionnelles supérieures », mais où les paysans et les ouvriers n’auront plus leur place.


 La construction et l’exploitation de cet aéroport serviraient également à Vinci et à ses actionnaires. Ces derniers vont pouvoir effectivement prêter au groupe les sommes nécessaires au projet au taux avantageux de 12%, ainsi que percevoir plus de 2 milliards d’euros de dividendes sur les 55 ans de la concession, grâce à l’argent public. Vinci continuerait à tisser sa toile : autoroutes un peu partout en Europe, gestion de nombreux aéroports, parkings…. Vinci devient le symbole des projets destructeurs pour l’environnement et les populations mais très rentables pour lui.


 Le rassemblement national des 8, 9 et 10 juillet 2011 sur les terres de Notre-Dame-des-Landes sera un temps fort pour la convergence des luttes pour le maintien des terres et contre des projets qui ne servent pas la population :


  • lutte contre la destruction de la forêt de Khimki en Russie où une autoroute Vinci doit être construite ;
  • lutte contre un projet d’autoroute Vinci en Turquie ;
  • lutte contre le projet d’un méga centre commercial dans le Triangle de Gonesse au Nord de Paris ;
  • lutte contre les lignes LGV…
     

 Plus largement nous y défendrons ensemble une société où démocratie, justice sociale et écologie ne seront pas que des slogans.



Collectif national de lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

mercredi 22 juin 2011

Rencontre des bénévoles samedi 2 juillet

3 JOURS DE RÉSISTANCE - NOTRE DAME DES LANDES
8, 9 et 10 JUILLET 2011
RENCONTRE DES BÉNÉVOLES
(besoin massif à partir du mercredi 6 juillet 9h pour aller chercher le matériel à installer ensuite)
SAMEDI 2 JUILLET 2011 à 10H sur le terrain
au lieu dit "La Noé Verte" - La Pâquelais, Vigneux de Bretagne
(voir le plan d'accès google map)

Notre-Dame-des-Landes : L'emploi, un faux argument pour un projet aberrant - Résistance au projet de nouvel aéroport !

Un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (au nord de Nantes) serait censé profiter à la population, en générant de l'activité économique et donc des emplois.

C'est un pari qui est plus que déraisonnable étant donné l'investissement public de plusieurs centaines de millions d'euros que la construction de cette nouvelle plate-forme et des infrastructures routières supposerait.

Dans un premier temps, le projet détruirait une centaine d'emplois directs et de 600 emplois indirects liés aux exploitations agricoles menacées. Il mettrait en danger un site d'Airbus qui utilise l'actuel aéroport et compte 1200 salariés.
Les nouveaux emplois créés à Notre-Dame-des-Landes pour l'exploitation de la plate-forme et les activités logistiques seraient tout juste délocalisés du sud de Nantes vers le nord.

Les promoteurs du projet souhaitent voir disparaître certains aéroports de la région.
Des emplois seraient ainsi détruits à Angers, Rennes, et peut-être d'autres villes bretonnes.

Certes, il y aurait une création d'emplois temporaires pendant la réalisation des travaux, pour la plate-forme et le barreau routier.
Mais ce n'est pas d'emplois temporaires dont la région a besoin.

En quoi une nouvelle plate-forme aéroportuaire dans une région déjà desservie créerait un surplus d’activité économique? Les promoteurs du projet veulent un aéroport à desserte internationale, mais ils oublient la politique de hub* des compagnies aériennes.
Un hub excentré n'a aucun sens et les précédentes expériences de nouveaux aéroports (notamment Vatry, dans l'Est parisien) ont échoué.

Il faudrait sans doute, à Notre-Dame-des-Landes comme ailleurs auparavant, subventionner des compagnies low-cost pour augmenter le nombre de vols.
Les emplois ainsi créés seraient alors soumis au même marchandage honteux aux conditions sociales, comme à Montpellier récemment.

Alors, non, un aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne profitera pas durablement à l'emploi dans la région ! Les emplois dont la région a besoin sont des emplois utiles qui assureraient la satisfaction des besoins réels de la population.

Le rassemblement national des 8, 9 et 10 juillet 2011 sur les terres de Notre-Dame-des-Landes sera un moment fort dans la lutte contre ce projet d'aéroport et permettra de défendre une autre vision des transitions économiques à mettre en œuvre, transitions réellement porteuses de perspectives vers un emploi pour toutes et tous.
 
Collectif national de lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

* c'est l'organisation des vols d'une compagnie aérienne autour d'une destination principale de ses vols et donc d'une plate-forme principale de correspondance

dimanche 12 juin 2011

Appel à bénévoles

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS
POUR L’INSTALLATION DU SITE ET PENDANT LES 3 JOURNÉES DU RASSEMBLEMENT
et le renvoyer à

Régis Fresneau - fresneau.crapal@free.fr – 06 66 66 44 95
Agnès Belaud - a.belaud@sfr.fr – 02 40 57 39 13
ou vous inscrire par téléphone auprès des mêmes personnes.
 

dimanche 5 juin 2011

Notre Dame des Landes, un choix climatique, un choix de société : Résistance au projet de nouvel aéroport !

Le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes est né dans les années 60 avec la perspective de 5 à 9 millions de passagers en 2000. Mais en 2010, l'aéroport de Nantes en compte moins de 3 millions!
Le projet relancé dans les années 2000 vise maintenant 9 millions de passagers en 2050.

Le transport aérien représente 2 à 3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Vouloir augmenter de 6 millions le nombre de passagers, c'est vouloir émettre 300 000 tonnes de gaz à effet de serre de plus par an (50 kg de gaz à effet de serre par passagers, sur la base d'un vol de 500 km).
Bétonner 2000 hectares de prairies, c'est détruire un puits de carbone : les prairies ont un effet positif sur les émissions de gaz à effet de serre, en emmagasinant du carbone dans les sols. Ce ne sont pas les toits végétalisés de l'aérogare qui compenseront cette destruction !

Le Groupement International d'Expert sur le Climat (GIEC) préconise une baisse des émissions de gaz à effet de serre de 40% en 2050 par rapport à 1990 pour éviter un changement climatique dramatique pour nos sociétés. Dans le même temps, les dirigeants PS du grand ouest s'obstinent à défendre un projet à contre courant de la direction que doit prendre notre société.

Des plans d'action concrets pour diminuer nos émissions tout en préservant notre qualité de vie  sont en cours de construction, notamment autour des groupes Virage Energie Climat ou des zones en Transition. Ce sont ces initiatives qui sont à soutenir. Le véritable progrès est la réponse aux grands défis de ce siècle et non pas la promotion de projets destructeurs et démesurés.


Le rassemblement national des 8, 9 et 10 juillet 2011 sur les terres de Notre-Dame-des-Landes permettra de mettre l'accent sur les alternatives qui permettront à nos sociétés de garantir un environnement vivable pour les générations futures, et sera un moment fort vers l'abandon du projet aberrant de nouvel aéroport.

Collectif national de lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

jeudi 2 juin 2011

Venir à vélo à Notre-Dame-des-Landes

Des propositions de trajet en vélo vers le rassemblement de Notre-Dame-des-Landes se mettent en place.
Cet article les recensera au fur et à mesure des propositions pour permettre aux personnes intéressées de rentrer en contact.
Pour proposer un nouveau trajet, envoyez vos informations à acipa.web@free.fr 

Voir aussi l'article Convergence à vélo le 8 juillet depuis Muzillac/La Roche Bernard /Pontchâteau/Fay de Bretagne


Trajet Orléans - Tour - Notre-Dame-des-Landes
Anisabel propose de faire l'aller à Notre-Dame-des-Landes en vélo, soit au départ de Orléans en deux semaines, soit au départ de Tours en une seule semaine.
"Les deux trajets suivront la Loire, et nous nous arrêterons dans les campings qui longent le fleuve. Pour le ravitaillement, on ne traverse aucune zone déserte ! Donc, ce sera sur la route, au fur et à mesure des besoins et envies."
Pour toutes questions ou autres propositions :

Anisabel Veillot (Sartrouville, 78) au 09-52-05-49-02 ou par mail anisabel22@free.fr


Trajet Nancy - Notre-Dame-des-Landes
Antoine propose de venir à Notre-Dame-des-Landes à vélo depuis Nancy.
Départ prévu dans le courant la semaine du 27 juin au 3 juillet (pour faire une moyenne de 70 à 100 km/jour).
Il essaiera peut-être de retrouver Anisabel sur la fin.
Son vélo est un peu spécial... en fait, c'est un vélomobile, c'est à dire une sorte de voiture à pédale, ou "tricycle couché caréné".

Pour participer à ce voyage, contacter Antoine Deltour, 25 ans, adhérent EELV et "militant climatique" au zéro six / soixante-cinq / quarante-quatre / trente-quatre / soixante-seize
ou par mail par mail antoine[point]deltour[at]free[point]fr